Visite de Roland Garros : zoom sur le dispositif mis en place par France Télévisions

Bonjour à toutes et à tous. À l’heure où j’écris ces quelques lignes, Roland Garros touche à sa fin : Rafael Nadal mène 2 sets à 0 face à Ferrer, et les tortillas semblent cuites pour le natif d’Alicante. Si je vous parle parfois de football sur Twitter (@Kriisiis), je n’honore pas vraiment un autre sport que j’apprécie tout particulièrement, à savoir le tennis. Alors quand France Télévisions m’a proposé de me rendre aux Internationaux de France, je n’ai pas hésité un seul instant avant de répondre favorablement.

Quand j’étais adolescent, je me souviens que je regardais les matchs de Roland Garros avec les autres membres de mon club de tennis. À part cette grosse télévision cathodique, je n’avais pas d’autres idées en tête pour suivre cet événement : Andre Agassi et Pete Sampras pouvait gagner, ou perdre, je tournais la page dès lors que la TV était éteinte. Quinze ans plus tard, le dispositif numérique mis en place par France Télévisions a bien évolué, et les innovations technologiques présentées ont de quoi séduire.

Le dispositif numérique mis en place

Parfois, le fameux « second écran » n’est pas forcément celui auquel on pense : France Télévisions a par exemple permis de suivre l’intégralité du tournoi en diffusant les matchs captés et commentés sur Francetvsport.fr à travers 7 chaînes évènementielles. J’ai particulièrement apprécié la possibilité de pouvoir revenir 10 secondes ou 60 secondes en arrière, afin de pouvoir faire un replay des actions qui m’intéressaient le plus, sans dépendre des ralentis suggérés –certes, fort bien– par la régie.

Parallèlement, les équipes de France Télévisions ont live-tweeté les matchs les plus importants via le compte @FrancetvSport, avec pléthore de photos Instagram et de vidéos Vine agrémentant les informations textuelles. À l’écran, les meilleures réactions contenant le hashtag #RG2013 sont passées à l’antenne durant les plateaux de Laurent Luyat (petite nouveauté à ce sujet : les avatars des utilisateurs de Twitter étaient affichés, ce qui n’était étonnamment pas le cas jusqu’à maintenant).

Lancée le 16 mai 2013, la TV augmentée façon France Télévisions a également permis d’enrichir l’événement : les TV connectées ont par exemple permis de connaître le score du match en cours, d’accéder à toutes les vidéos des matchs achevés, d’être averti lors d’un événement important ou encore d’accéder à une application dédiée (avec un certain nombre de statistiques, des informations relatives au tournoi, des vidéos et des photos, etc.), le tout sans quitter la chaîne et à tout moment.

Les innovations technologiques du RGLAB

Si j’avais déjà testé le fameux « 4K » via un vidéoprojecteur en 2010 puis un écran de cinéma en 2011, je n’avais jamais eu l’occasion de découvrir l’ultra HD sur un téléviseur. C’est désormais chose faite, avec la diffusion de matchs par France Télévisions au sein du RGLAB, un hall d’exposition situé au pied du court Philippe Chatrier et regroupant tout un tas d’innovations. Si vous êtes passé d’un écran classique à un écran Retina récemment, sur mobile comme sur ordinateur, alors sachez que la différence est similaire !

Je vous en avais déjà parlé fin 2012, France Télévisions l’a de nouveau présenté cette année, j’ai nommé : le Li-Fi. Ce « Wi-Fi via la lumière » (utilisation du spectre optique au lieu de la partie radio du spectre électromagnétique) était utilisé de manière originale : le simple fait de passer une tablette (équipée d’un capteur spécifique) sous une lumière provoquait le lancement d’une vidéo d’un moment historique du tournoi. Et bien entendu, le fait de mettre la main entre les deux, la coupait.

France Télévisions a également présenté un avatar de synthèse animant un JT 24 heures sur 24, alimenté en live par les informations relayées sur Francetvsport.fr et diffusé sur les écrans géants de Roland Garros. Si, à mon sens, cela déshumanise le peu d’humanité qu’il reste encore à la télévision, je dois avouer que le résultat est plutôt concluant. Ce n’est pas encore parfait, mais au fil des années la voix fait de moins en moins « voix de robot », et le rendu graphique du visage est de plus en plus précis.

Enfin, mon petit coup de cœur : le Son 3D. Concrètement, une application streamant une vidéo propose différents curseurs à orienter selon ses désirs : si l’on souhaite entendre « principalement les commentateurs et moins le public », vers le bas, « principalement le public et moins les commentateurs », vers les côtés, et « principalement les joueurs et moins le reste », vers le haut. De quoi permettre aux utilisateurs d’avoir l’environnement sonore qu’ils souhaitent !

En conclusion, je souhaiterais remercier France Télévisions pour m’avoir offert la chance de découvrir ces différents éléments. Je souhaiterais également souligner que les membres de l’équipe présents sur place semblaient passionnés par ces projets, ce qui me semble de très bonne augure pour France Télévisions : chez eux, en terme d’innovation, le « pull» est largement soutenu par le « push » ! En espérant que le groupe continue de nous surprendre ces prochaines années avec ce genre d’initiatives.

Si vous avez la moindre question au sujet de ce billet, n’hésitez pas à m’en faire part à travers les commentaires, sur Twitter (@Kriisiis), sur Google+ (Kriisiis.fr), sur Instagram (Kriisiis – compte que je dynamiserai prochainement) ou encore sur la Fan-Page Kriisiis.fr sur Facebook. Et si vous voulez taper 2-3 balles avec moi du côté de Lyon, n’hésitez pas à m’écrire via la page Contact (et comme je n’ai pas joué depuis maintenant 7 ou 8 ans, je suis une proie facile, alors profitez-en !).

  • Julie Robveille

    Quelle chance d’avoir participé à cette finale hispano-espagnole et de plus avoir eu l’honneur de découvrir le dispositif numérique de France Télévision de l’intérieur ! Moi je l’ai vu sur un 25 pouces et il me manquait la loupe, mais j’ai adoré ;)