Google+ via Shutterstock

0.3% des utilisateurs de Google+ sont actifs en 2015, et ça ne va pas en s’arrangeant

Voilà désormais des mois voire des années que la majorité des utilisateurs n’a pas remis les pieds sur la partie « réseau » de la surcouche sociale Google+, à tel point que les blagues sur sa faible activité ne font plus rire les community managers depuis bien longtemps. Les derniers résistants se concentrent désormais sur l’intérêt que représente Google+ en terme de référencement, Google disposant —vous le savez- de jolis arguments en terme de mise en avant et étant prêt à tout pour attirer les annonceurs et les internautes au sens large sur sa plateforme.

Seulement voilà, difficile de connaître précisément l’état des lieux en l’absence de chiffres officiels communiqués de la part de la firme de Mountain View, dont la raréfaction sensible n’est par ailleurs pas un bon présage. C’était sans compter sur Edward Morbius, un internaute ayant analysé l’activité de 21.126 comptes afin d’en savoir un peu plus sur l’utilisation globale de la plateforme (ironie du sort, sa méthode est détaillée sur Ello, plateforme encore plus déserte aujourd’hui que Google+).

Voici quelques chiffres intéressants glanés dans l’étude ; je vous encourage vivement à lire ses retours détaillés, par exemple sur Business Insider :

  • 2.2 milliards de comptes Google+ ont été répertoriés
  • 9.22% d’entre-eux ont déjà publié du contenu « public »
  • 0.3% (6.7 millions) ont publié du contenu « public » en 2015
  • 37% des contenus « publics » sont des commentaires Youtube
  • 8% des contenus « publics » sont des changements d’avatar

Quelques bémols désormais pour relativiser : cette recherche concerne uniquement les publications « publiques » et non volontairement restreintes à certains cercles, ce qui exclut également de la liste des actifs ceux qui ne font que lire et potentiellement commenter des publications, les 0.3% ne comprennent pas les commentaires sur Youtube (qui, réalisés via Google+, donnent un sacré coup de pouce à la plateforme) et l’étude n’a été réalisée que 18 jours après début 2015 (il y a potentiellement des inactifs de 3 semaines qui reviendront prochainement sur Google+).

En attendant, cette étude est révélatrice d’un vrai souci pour Google : son réseau social est plus que souffrant, c’est désormais écrit noir sur blanc, à une époque durant laquelle les réseaux sociaux n’ont jamais eu autant de pouvoir sur le web. Google n’est pas du genre à baisser les bras : quelles belles surprises va nous réserver la firme de Mountain View en 2015 ?

Crédit photo : 2nix Studio / Shutterstock.com

Source : KevinAnderson.nl

  • Thibault Touzet

    Un peu déçu par ce type de post Kriisiis. J’utilise Google+ tous les jours et c’est 10x plus productif que Twitter (ou ya trop d’informations) ou que Facebook (qui me fait de plus en plus peur). Il faut l’essayer et prendre le temps de l’utiliser.

    • Thibault, je ne fais que relayer une étude qui indique ce chiffre, c’est un constat.
      Je fais, comme beaucoup de lecteurs de Kriisiis, parti des quelques internautes qui utilisent régulièrement la plateforme Google+ à proprement parler (et non seulement les fonctionnalités sur les autres produits Google).
      Si je n’en tire pas les mêmes bénéfices que toi (contrairement à Twitter), je ne dis surtout pas que Google+ n’est pas utile ou pas productif dans des cas bien précis ! Je connais quelques communautés qui créent beaucoup de valeur à travers les échanges générés, mais cela n’enlève en rien la faible attractivité de la plateforme au sens large.

  • Bob

    La méthodologie de l’étude est quand même franchement foireuse. Je vais sur Facebook tous les jours, mais ça fait six mois que je n’ai pas posté de statut public ou changé de photo de profil. Selon cette étude je ne serais donc pas un utilisateur actif de Facebook – peu importe que dans l’intervalle, j’ai vu / posté / liké plein de choses…

  • Travail Detache
  • François FORNASIERO

    Je trouve cet article très intéressent. La force de Google n’est pas son réseau social.